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Comment aborder le travail du milieu en cours de danse classique ?

Attendu par tous, le travail du milieu est un véritable défi pour chacun ! Cette seconde moitié du cours de danse classique demande de mettre en place énormément de paramètres de bases, de coordination, de proprioception exacerbée, de musicalité et d’aisance. Ce milieu permet ainsi d’acquérir toute la technique et la virtuosité nécessaires aux futures représentations en scène.

Reprécisons que le « milieu » est constitué d’un ensemble d’exercices de danse qui se réalisent sans aucun support, donc au milieu du studio de danse. Ces exercices se composent de dégagés, d’un adage, de tours simples à plus complexes, de petits sauts aux grands sauts, tout en passant par la batterie. S’ajoute à cela des exercices de pointes et de coda pour les filles et de grande technique masculine pour les garçons. Le milieu aborde d’une manière générale l’ensemble des pas que l’on pourrait retrouver dans un ballet. Il sera bien sûr adapté à chaque niveau d’élèves pour permettre à chacun d’évoluer à son propre rythme. Cela permet d’obtenir une réelle progression tout au long de son parcours, en étant tout autant débutant que professionnel.

Ainsi pour optimiser le travail du milieu proposé par votre professeur et espérer une progression personnelle active, nous allons voir ensemble comment aborder le travail du « milieu ». Ce sera le début d’une très vaste série d’articles sur la technique classique, que nous verrons en détails au fil des mois à venir, sur ce blog ! Tout cela est passionnant et j’ai hâte de commencer à partager cela avec vous…

Transposer les bases acquises lors des exercices à la barre

Se recentrer sur son équilibre pour consolider sa proprioception

Tout d’abord, la différence notoire avec le travail à la barre est le fait de se retrouver sans support sécurisant en mains. Ce petit bout de bois, auquel on ne devrait pas s’accrocher, devient comme un véritable « doudou » au fur-et-à-mesure des exercices à la barre. S’en détacher peut être très déstabilisant, tant d’un point de vue de l’équilibre que par rapport aux repères pris sur chaque mouvement à la barre. Donc la première chose est de retrouver une proprioception plus aiguisée qu’à la barre. Mais comment nous-y aider ?

Premièrement, en nous y préparant dès la barre ! Tout simplement en ayant conscience, et cela malgré notre léger appui sur la barre, du positionnement et des transferts de notre poids du corps à chaque instant et dans chacun de nos mouvements. Donc de ne pas se cramponner à la barre, autant que possible ! Plus facile à dire qu’à faire, il est vrai, mais cette attention toute particulière aura un réel bénéfice pour la suite. Enfin, de lâcher la barre régulièrement au cours des exercices pour se connecter davantage à sa proprioception. Cela peut être de manière aléatoire ou tout simplement lors d’un équilibre prévu dans l’exercice.

Deuxièmement, en apprivoisant en douceur notre poids du corps et ses déplacements sans aide au milieu. La visualisation par des images peut énormément aider dans ces cas là. Par exemple, s’imaginer avec des racines ou un socle large pour trouver certaine stabilité; ou encore se voir avec une ancre au niveau du bassin et devoir l’aligner avec les pieds pour trouver où placer son poids du corps. Le déséquilibre de notre proprioception est souvent lié à une impression de légèreté exagérée, en cas de stress ou simplement de panique technique. La respiration dans ces cas-là aide énormément et le fait d’abaisser son souffle solutionne souvent le problème.

Troisièmement, en faisant des exercices spécifiques programmés par un kinésithérapeute pour travailler sa proprioception de manière plus pointue. Souvent un problème de posture peut être détecté par la même occasion. Il vous sera alors proposé des exercices de renforcement de l’alignement du corps (abdominaux, renforcement du dos, auto grandissement, renforcement et stabilisation des articulations des membres inférieurs). Si malgré tout vous perdez toujours l’équilibre, une visite chez un médecin pourra être très utile pour vérifier que vous n’ayez pas de problèmes d’oreille interne ou quoi que soit d’autre.

Trouver son équilibre au milieu

Mettre en application ses connaissances de base sur des mouvements simples

A partir du moment, où là proprioception est plus stable, nous pouvons commencer à mettre en place tout ce que l’on a pu apprendre, comprendre, ressentir et appliquer lors des différents exercices à la barre.

Cela se fait au travers de mouvements simples, comme en premier lieu les dégagés. Cet exercice apparaît d’une grande simplicité de l’extérieur. Mais, il met notre sens de l’équilibre à l’épreuve par de nombreux changements de poids de corps, il se joue du gainage travaillé à la barre par un début de coordination bras-jambes sur de nombreuses oppositions de corps, etc … Ensuite, les premiers exercices dits « carrés » de chaque groupe de mouvements peuvent permettre d’aborder les notions simples, plutôt en statique. On parle alors de simples développés dans un adage avec quelques ports de bras, du premier exercice de relevés retirés pour aborder les tours avec au maximum un tour, du premier exercice de sauts avec seulement des petits sauts en 1ère, 2nd ou 5ème position, … Ce sont des exercices de bases qui sont le socle de toute la technique classique. Les aborder, les comprendre et les maîtriser est primordial !

Le plus souvent dès que nous faisons quelques chose de nouveau, nous avons, pour la plupart d’entre nous, tendances à oublier tout ce que nous avons appris auparavant. C’est une grande erreur car nous avons le plus souvent la réponse sous notre nez et nous ne l’utilisons pas. Il faut s’imaginer que nous sommes une banque de données. Depuis que nous apprenons la danse, nous emmagasinons de nombreuses connaissances, et lorsque nous abordons de nouvelles choses ou dans un nouveau contexte, se remémorer ces connaissances peut être d’une grande aide. Cela permet de canaliser notre mental et notre corps au travers d’une certaine compréhension de chaque mouvement et de leurs connexions entre eux.

Comprendre les liaisons en dynamique des pas pour mettre en place une bonne coordination

Lorsque l’on parle de connexions entre les pas se sont les liaisons en dynamique des pas. Ce sont les moments de démarrage d’un pas en lien avec l’arrivée d’un autre, comme par exemple entre la fin d’une glissade et le début d’un assemblé. Ce moment où le plié d’atterrissage de la première jambe de la glissade engage l’arrivée de la seconde en plié pour repartir en propulsion pour l’appel de saut de l’assemblé. On peut aussi l’appréhender dans de simples changements de poids du corps entre deux changements de jambes en dégagés, etc … Chaque fin de pas est souvent le début d’un autre !

Alors au lieu d’y voir uniquement deux pas juxtaposés, nous pouvons imaginer que ces pas sont comme des mots. Si nous n’y mettons pas un mot de liaison entre eux, cela n’a aucun sens (chat voisin => le chat du voisin, par exemple). Et bien en danse c’est la même chose, il faut comprendre la liaison nécessaire entre les différents pas pour que chacun s’enrichisse de la dynamique de l’autre. Cette compréhension là permet d’aider à mettre en place une meilleure coordination au niveau des mouvements de jambes, mais également d’être en lien avec le haut du corps et les dynamiques de bras.

Ainsi, trouver la bonne coordination, dans et entre des mouvements simples amène à devenir de plus en plus à l’aise dans sa propre technique. C’est une grande aide dans la technique des tours ou des sauts par exemple. Quand l’on a compris que chaque chose est liée et que cette liaison permet une meilleure maîtrise de sa technique, alors enrichir et construire une plus grande technique devient complètement fascinant et à la portée de tous.

Trouver une bonne coordination

Construire sa technique grâce aux enchaînements du milieu

La structure du cours au milieu est aussi très bien faite. Elle permet d’aborder de nombreux pas et enchaînements pour acquérir davantage de technique progressivement. Le professeur du cours est là justement pour s’en charger et faire en sorte de vous challenger tout en vous faisant sentir à l’aise dans votre apprentissage. Ainsi nous pouvons nous aider personnellement à l’acquisition de cette technique dans le cours, en se penchant sur différents points d’amélioration majeurs.

Structurer les éléments techniques entre eux

Maintenant, que nous comprenons les schémas de base du travail au milieu, nous pouvons nous appliquer à élargir leur domaine d’action. Nous pouvons amplifier les liaisons en dynamique vues précédemment avec des pas beaucoup plus élaborés. Le tout en continuant d’anticiper les besoins de ces mouvements en terme de transfert de poids du corps, de repoussé, de propulsion, d’amorti et de glissé.

Comme nous l’avons vu précédemment, pour mieux structurer les éléments techniques entre eux, il faut d’abord comprendre la structure même de chaque pas, les élans et contre-forces ou contrepoids qu’elle engage, en terme de déplacement, de ballant, de resistance et d’appui. Par cette compréhension, nous pouvons mettre en place tout ce qui est nécessaire pour structurer et optimiser deux pas techniques entre eux. Par exemple dans un exercice de pas de bourré « dessus dessous/dessous dessus » suivi et rapide, on pourra y voir un effet culbuto inversé (pour comprendre la stabilité du haut du corps et l’effet de balancier des jambes) ou inspiré d’un pendule de Newton (pour comprendre l’effet répercuté de retour de jambe, etc…

Au cours des mois, je m’appliquerais à vous expliquer en détails les points techniques, les jonctions et logiques dynamiques des pas ou enchaînements clés des exercices au milieu. C’est un travail titanesque mais passionnant qui s’annonce…

Commencer à complexifier les pas en eux-mêmes

Tous ces éléments appréhendés, compris et appliqués permettent de créer une vraie structure technique dans notre danse, un véritable socle pour les complexifier de plus en plus.

Nous allons donc pouvoir les complexifier en terme de nombre pour tout ce qui est lié à la giration : tous types de tours, tours en l’air, etc … Puis en terme d’amplitude de hauteur pour les sauts. Ou bien en terme de rapidité pour la batterie ou sur des enchaînements de petits pas sur pointes ou sautés. On peut aussi complexifier des sauts simples en y rajoutant de la batterie (jeté à jeté battu, par exemple). Ainsi le panel pour étoffer sa technique est large et illimité. Il y en a pour tous les gouts et toutes les qualités possibles. Comme on dit « il n’y a plus qu’à » !

Travailler la grande technique

Enfin un dernier point reste à aborder, celui de la grande technique. Beaucoup de ces pas dit « de grande technique » ont des bases de mouvements simples à plus ou moins complexes, seuls la quantité très importante ou les déplacements plus particuliers les distinguent des autres pas de technique plus simple. On y verra des manèges de grands sauts ou de coupés jetés, des fouettés, des fouettés à l’italienne, des tours à l’italienne, des séries d’entrechats six, et bien d’autres choses…

La grande technique masculine

La spécificité de cette grande technique en fait qu’elle doit être abordée lorsque l’on maîtrise un minimum sa technique. Dans un premier temps pour ne pas se faire mal, en ayant un corps suffisamment préparé à l’effort physique demandé. Dans un second temps, en étant en capacité de voir ses propres limites de force et de coordination, et d’être bien guidée pour ne pas prendre de mauvaises habitudes. Dans un troisième temps, en amenant une progressivité dans son travail pour se challenger et progresser au bon rythme.

La grande technique est le plus souvent abordée en toute fin de cours, donc on peut s’y tenter avec une grande bienveillance envers son corps et ses capacités pour se challenger tout en y prenant du plaisir. Par contre, je déconseille de commencer à aborder cette technique très spécifique dans les toutes premieres années d’apprentissage de la danse classique, par manque de maîtrise de son corps et de sa technique.

Dépasser le travail technique pour exprimer sa personnalité artistique

Mais qu’est-ce qu’avoir de la technique en danse classique, concrètement ? C’est avoir la maîtrise suffisante des différents mouvements de danse classique ainsi que de leurs transitions et liaisons pour pouvoir en décider du nombre sur demande, de la vivacité ou de la lenteur d’exécution; et se jouer de la musicalité pour mettre en place des nuances et permettre une personnalisation d’exécution et d’interprétation artistique.

C’est une quête personnelle (qui peut devenir presque obsessionnelle) pour trouver une liberté de mouvements quasi-naturelle dans notre danse, et vivre avec plénitude les émotions et ressentis qui en découlent, ou au contraire pouvoir se permettre de vivre notre interprétation artistique sans se soucier des mouvements techniques. On peut d’ailleurs s’apercevoir avec le temps qu’amener l’intention artistique à l’initiative du mouvement technique le rend souvent plus simple d’exécution, juste et « plein ».

Dépasser le travail purement technique

Jouer de la musicalité des pas pour apporter de la nuance à sa danse

Donc l’un des éléments majeurs lorsque l’on commence à acquérir une certaine maîtrise des mouvements au milieu, donc de sa technique, c’est de jouer de sa propre interprétation musicale.

Attention, cela ne veut absolument pas dire de ne pas écouter la musique et d’en faire qu’à sa tête ! Bien au contraire, cela signifie que l’on connaît suffisamment la musique et surtout sa technique pour pouvoir en jouer au travers des nuances musicales. Cela peut se traduire de différentes manières, et nous allons les voir ensemble.

Tout d’abord par une précision musicale presque horlogère. Chaque fin de mouvement arrive exactement sur la note correspondant au temps demandé. Par exemple, avec des dégagés temps extérieur où l’arrivée de la pointe tendu est exactement sur le temps donné et sans aucune résonance. A l’inverse, en temps intérieur, quand c’est la fermeture en 5ème qui est en parfaite synchronisation avec la musique. La précision musicale peut également être traduite par une occupation linéaire et régulière des temps musicaux lors des mouvements lents d’adage par exemple.

Ensuite, nous pouvons apporter des nuances musicales au cœur même des mouvements par des accélérations ou des ralentis. Pour mettre en valeur une étape d’un mouvement, nous pouvons en accélérer sa préparation (ou le début du pas) ou la transition suivante (ou la fin du pas). Alors le milieu du mouvement ou la partie à mettre en valeur sera ralentie ou maintenue comme lors d’un équilibre.

Prenons l’exemple du mouvement « glissade piqué arabesque », plusieurs possibilités s’offrent à nous: soit mettre le piqué arabesque en valeur, soit la glissade, soit la présentation du pied pour piquer, soit la fermeture de jambe de fin de piqué arabesque. La musique est la même et le temps musical identique pour réaliser cet enchaînement de pas, mais l’accent et la nuance musicale à mettre en place peuvent être d’une grande variété.

Cela reste un choix personnel et qui dépend aussi de notre maitrise technique. Si l’on se sent plus à même de travailler et mettre en valeur sa préparation d’avant piqué plutôt que l’équilibre arabesque, c’est un choix de nuance technique qui devient alors par la force des choses aussi musicale. Donc tout est possible, à partir du moment où c’est assumé et géré. Le seul principe de la nuance musicale lorsqu’elle est liée à celle technique est de garder en tête d’avoir un élément majeur du mouvement à mettre en valeur et que le reste devienne mineur. Si nous n’appliquons pas ce principe alors les mouvements restent linéaires et sans nuances. Ce qui n’est ni un mal ni un bien, cela reste juste un choix qui saura rendre votre mouvement avec une touche plus ou moins personnelle techniquement, musicalement et artistiquement parlant.

Puis, pour rendre ces nuances musicales plus perceptibles et vivantes, nous pouvons y insuffler de la « couleur ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Lorsqu’une musique reflète une âme plus slave, un frétillement plus romantique ou des espagnolades, notre interprétation technique de la musique sera aussi très différente. Les accents musicaux peuvent être plus marqués ou à l’inverse très allégés dans certaines parties de pas. Ainsi notre interprétation personnelle de la « couleur » musicale donnera une vision des enchaînements de pas totalement différente d’une personne à une autre.

Enfin, un dernier élément, et non des moindres, peut donner toute la magie aux mouvements : celui de la respiration. La respiration musicale certes, mais aussi celle que l’on insuffle personnellement à son mouvement. Trouver une manière naturelle de proposer un mouvement n’est jamais simple au premier abord, mais la respiration change complètement la donne. Un mouvement respirée propose une certaine amplitude technique de mouvement et aussi un certain temps d’occupation musical. Ils sont alors complètement liés. Ce mouvement respiré facilite grandement l’exécution de l’un et l’autre s’ils sont parfaitement coordonnés et adaptés à ce que l’on souhaite retranscrire en terme d’émotions ou de brio.

Trouver sa propre manière de se challenger et de jouer de sa technique

Lorsque que l’on a acquis un minimum de technique et que l’on a compris et géré, a minima, les nuances techniques et musicales, on peut se demander comment apporter une touche encore plus personnelle (et fun aussi) dans sa danse au milieu ? Cette question est souvent la plus récurrente en préparation d’auditions publiques avec un « Comment se démarquer » ?

Se challenger

Bien sûr, la principale chose est de bien danser. Mais se démarquer peut se faire au travers d’une vraie personnalité technique. Quand je vous dit, Natalia Ossipova, on pense aussitôt à son saut incroyable; Tyler Peck à sa rapidité et virtuosité d’exécution des pas, Sylvie Guillem à ses levés de jambes inimaginables, etc… Bien sûr ces incroyables danseuses ne se définissent pas uniquement par leurs qualités techniques hors normes, mais cela participe à les rendre remarquables; et c’est ce que tout danseur souhaite.

Donc pour cela, il ne faut pas hésiter à se challenger, pour trouver ses propres aptitudes personnelles et en faire de vraies qualités et atouts. Trouver vos spécialités techniques et n’hésitez pas à les enrichir et à les améliorer. Cela peut aller d’un très beau travail de bas de jambe, à des fouettés magnifiques, en passant par de la petite batterie ultra précise ou bien des tours en l’air d’une incroyable netteté,… Tout est possible ! Laissez vos qualités et vos capacités vous guider. Bien sûr le nombre (tours par exemple) dans certains cas est important, mais la qualité de vos réalisations techniques est des plus cruciales, sans cela elles ne seront pas si remarquables. Aussi, l’intelligence de votre travail technique se verra et vous permettra d’autant plus de sortir du lot.

Même si nous savons que nous, danseurs, sommes shootés à l’adrénaline, n’oublions pas qu’au milieu de tout ce travail, le principal est de garder le plaisir de danser intact dans une optique de partage. C’est ce plaisir que nous partagerons, par la suite, avec le public en scène!

Engager sa propre interprétation artistique grâce à une libération technique

Enfin, le dernier élément de travail possible, au moment du milieu en cours de danse classique, est de pouvoir proposer une véritable interprétation artistique. Bien sûr cela demande un minimum de maîtrise technique, mais ce n’est finalement pas le plus important pour se sentir libre d’exprimer qui l’on est dans notre danse. Chaque danseur a sa propre sensibilité musicale, technique et artistique. Offrir une interprétation artistique dans des pas de cours est vraiment exceptionnel, et rendra votre danse unique et entièrement personnelle.

Chaque parcelle de notre corps peut véhiculer une sensibilité, une émotion, un caractère, une part de notre personne, … Alors n’hésitons pas à nous exprimer, à ressentir et à partager toutes sortes de choses dans notre danse. N’attendons pas d’être en scène pour expérimenter et vivre ce genre d’évènements. Et même si l’on est timide ou réservé, essayer de transmettre une infime partie de soi dans de simples mouvements est un très bon exercice pour nous préparer à la suite des étapes de notre évolution personnelle.

Libérer son interprétation artistique même en cours

2 commentaires

  • Caroline

    Bonjour Eleonore,
    J’attendais avec impatience la publication du premier article sur le travail au milieu, et comme toujours je l’ai savouré du premier au dernier mot.
    Vous y repondez à des questions que je me posais sans en être consciente, sur la musicalité et l’interprétation.
    Je ne suis pas certaine de réussir à mettre tous ces conseils en pratique immédiatement car je sens que mes bases techniques sont encore parfois chancelante, mais j’ai désormais des pistes de travail à explorer.
    Encore un immense merci pour votre travail et la passion que vous mettez pour nous aider à progresser.
    Caroline

  • Caroline

    Avant même de pouvoir apporter des nuances, j’aimerais suivre mieux la musique car je suis souvent plus en écho que réellement dans la mesure. Avec toujours un léger temps de retard.

    Que conseillez vous pour travailler la musicalité ?

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